Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mordecai Comes Back
12 février 2011

The King's Speech by Tom Hooper

     Le film à Oscar de 2010 – primé en 2011, enfin je l'espère. Certes, il ne mérite peut-être pas ses 12 nominations aux Oscars, mais est-ce que Des Hommes et des Dieux méritent leurs 11 nominations aux Césars (meilleurs costumes, sérieusement ?). Au moins The King's Speech mériterait une distinction pour cette catégorie.

Kings_Speech_3     Comme d'habitude j'ai lu à peu près quarante cinq critiques du film avant d'aller le voir. La plupart de temps l'auteur en profitait pour le descendre, parce que bon, si un film est aussi nommé aux Oscars, il y a forcément anguille sous roche. L'apothéose aura été l'article dans les Inrocks d'un type qui n'a pas très bien compris le film et a essayé de la façon la plus pompeuse de le démolir, en démontrant que le film n'est pas une insulte à la monarchie. Même après l'avoir vu je me demande où il a bien pu trouver une volonté du scénariste ou du réalisateur de critiquer la monarchie. Quand même, c'est pas pour rien si depuis The Queen personne n'a tenté de mettre en avant ses torts, surtout pas Tom Hooper. Enfin bon, je suis pas là pour faire le procès d'un critique dédaigneux et totalement à côté de la plaque.

 

      Un film avec Colin Firth et Helena Bonham Carter, sur le papa d'Elizabeth, qui se passe dans les années 1930, sur un bègue, et avec une musique d'Alexandre Desplat (détail d'une importance extrême, depuis Fantastic Mr. Fox je l'adule -entre temps j'ai vu une bonne partie des films dont il avait composé la musique avant celui-là et que je n'avais pas encore vu comme celui cité dans le paragraphe précédent), j'étais obligée d'y aller. Je vais pas re-raconter l'histoire, ce serait idiot. Je dirais juste deux choses :

  • le bégaiement, chez les anglais, c'est pas comme pour les autres gens. C'est pas trop disgracieux. Et puis on peut entendre plein de belle voix, bien articulées, avec un accent à te faire défaillir (c'est pas comme si ça avait été au Texas quoi)

  • Le défilé des acteurs déjà-vus-mais-il-faut-se-souvenir-où-sinon-tu-fais-une-fixette-et-tu-suis-plus-le-film, j'ai toujours trouvé ça génial. C'est pas comme s'il y avait eu du suspens et tout dans l'histoire, on peut quand même faire des pauses de 5 minutes, arrêter de s'extasier sur les costumes, et faire marcher sa mémoire. Passé les trois acteurs principaux qui ne sont plus une surprise (n'empêche que ça fait bizarre de voir le capitaine Barbossa être un faux orthophoniste/acteur loser), on a un Edward VIII/Andy Warhol (Factory Girl), un George V/Albus Dumbledore, un archevêque de Canterbury/The Master (Dr Who, le Master vieux, avant qu'il se transforme en en John Simm), une Wallis Simpson/Ele O'Hara (Nurse Jackie) et un Winston Churchill/Peter Pettigrow (wtf?). Le plus incroyable c'est qu'une fois qu'on s'y est habitués, le dernier est super crédible.

       Enfin, peut-être que ce film finira par rendre à Colin Firth la reconnaissance professionnelle qu'il mérite depuis des années.

 

The King's Speech (Le Discours d'un roi) de Tom Hooper (2010), avec Colin Firth, Helena Bonham Carter, Geoffrey Rush, Guy Pearce, Timothy Spall, Eve Best...

Publicité
Publicité
Commentaires
Mordecai Comes Back
Publicité
Archives
Publicité